Ambassade et Centre Culturel du Canada, Paris

La nouvelle Ambassade et son Centre Culturel désormais réunis à une même adresse parisienne

La rue du Faubourg Saint Honoré se distingue par son architecture d’écriture haussmannienne de la fin du XIXe siècle. Avec ce site, l’Ambassade bénéficie d’un double ancrage: la façade du bâtiment la rattache à la France et à Paris tandis que la présence du Centre culturel signifie une entrée accueillante en territoire canadien.

La réunion du Centre culturel et de l’Ambassade insuffle de nouvelles dynamiques architecturales au lieu, par la création d’espaces d’exception: un jardin intérieur, des plateaux de bureaux amples et hauts sous plafonds, une terrasse en toiture offrant une vue panoramique sur Paris.

Entre patrimoine et modernité, le parti-pris architectural donne des signes forts d’architecture contemporaine. La façade d’origine au niveau du rez-de-chaussée a été complètement restructurée pour faire place à un porche d’entrée à 4 travées en double hauteur d’une profondeur d’environ 4 mètres, au trumeau nervuré par la pierre canadienne de Tyndall. Ce porche est flanquée de part et d’autre, d’une œuvre en métal perforé de l’artiste Micah Lexier qui s’élance elle aussi jusqu’au premier étage. Au lieu de portes à battants, les ouvertures sont dotées de marquises pliables en verre qui abritent l’entrée et annoncent, toujours selon un langage vertical, l’ouverture ou la fermeture de l’Ambassade.

À l’intérieur, l’ancienne cour devient un atrium et un espace d’exposition en double niveau sous une immense verrière de 144 m², pour accueillir les manifestations et les activités du Centre culturel. Le projet architectural a également fait la part belle à des œuvres d’artistes canadiens créées in situ. Le lieu a été pensé pour être à l’image du Canada : vaste, aéré, lumineux et ouvert à tous.

Aux étages supérieurs, les espaces de l’Ambassade ont été totalement conçus selon la fonction des services en s’émancipant des contraintes propres aux appartements haussmanniens. L’harmonie et les points de fuite typiques de l’architecture parisienne sont préservés et valorisés pour signifier le lien sensible entre la représentation canadienne et l’environnement immédiat du bâtiment.

Architecte
VIGUIER architecture urbanisme paysage

Architectes canadiens
Julian Smith (Julian Smith Architects)
Sam Cox (Affaires mondiales Canada)

Maître d’oeuvre d’éxécution
Artelia

Bureaux d’études techniques
Artelia (Technique)
Arcora (Façade)
Scyna 4 (Structure)
Lamoureux (Acoustique)
GSIR (Cuisine)
Pollen (Commissioning)
CSD Faces (Conseil sécurité incendie, SSI)
Socotec (Bureau de contrôle, SPS)
Artelia (HQE), GTA (Géomètre)

Entreprise de construction
Pradeau Morin (Eiffage)

Consultant codes et normes canadiennes
Gagnon Letellier Cyr Ricard Mathieu et Ass. Architectes / Technorm

Œuvres d’art intégrées
Micah Lexier
Stephen Andrews & Mosaika
Marianne Nicolson
Public Studio & Eshrat Erfanian
WAA / Nadia Myre

Certifications
BREAAM Excellent (2009)
HQE rénovation niveau très bon

Associé/Directeur de projet
Andres Larrain

Chefs de projet
Deborah Pill
Thomas Poletti
Laure Barthelot

Équipe projet
Axel Kronborg
Catherine Kirk
Julie Lavergne
Matthew Kella
Maelle Vandervynckt

Architecture paysagère
Benjamin Doré
Arnaud Mermet-Gerlat
Lionel Sikora

Images de synthèse
Benoit Paterlini
Amélie Bellaud
Giovanni Barbagallo