







Le nouveau projet architectural introduit un autre langage urbain, de nouveaux volumes, qui effacent un peu plus encore la substance du site.
Pour réintroduire la dynamique historique du site, nous proposons de le redécouvrir par la matière. À l’inverse du palimpseste architectural, nous tentons d’effacer les traces de l’anthropisation et d’exprimer à travers un aménagement thématisé l’essence de la vallée.
Depuis le néolithique, une longue tradition artisanale de potier est implantée au Luxembourg. La matière première à disposition et la force de l’eau du fond de la vallée (disparue aujourd’hui) ont permis d’entériner cet artisanat qui a pu se développer jusqu’à atteindre une renommée internationale, tout en colonisant progressivement l’espace disponible.
La matière Terre (argile, kaolin), les éléments naturels qui ont accompagné ce développement sont la force du site.
L’argile, multiforme va s’exprimer à travers tout le site. Sa plasticité est transcrite dans la morphologie des aménagements. Sa structure physique en feuillets oriente les modelés paysagés. Ses propriétés physiques étanchéifient des secteurs, en ouvrent d’autres. Le paysage renaît à travers son matériau historique.
L’élégance et la force originelle du site réapparaissent et invitent à un voyage à travers son essence primitive.
Architecte mandataire
VIGUIER architecture urbanisme paysage
Directeur de projet
Tomaso Mani
Architectes paysagistes
Alexandre Martinet
Lucie Piard
Lionel Sikora
Équipe projet
Benoit Avignon
Oumaya Hammami
Adrien Merle-Beral
Images de synthèse
Benjamin Alcover