Les modes de déplacement, d’habitation, de travail et de consommation sont le point de départ du projet Artchipel.

Créer un cadre face à la diversité et à l’évolution des usages, s’inscrire dans une géographie et une histoire, est le préalable à toute formalisation de matérialité, de contexte ; de même que mobiliser des technologies innovantes pour un développement durable mêlant architecture et paysage.

A Asnières, Artchipel ambitionne de promouvoir une nouvelle dynamique urbaine dans le quartier des Agnettes : des maisons individuelles s’élèvent à l’est et à l’ouest, des petits collectifs au sud. Du front du boulevard intercommunal au nord, une structure végétale linéaire se révèle, dessinée par le parcellaire en lanière autour des bâtiments, comme des îles architecturales.

Dix-sept bâtiments composent donc ce projet autour d’une voie végétale séquencée par des espaces publics, semi-publics et privés, un jardin d’eau, une place d’éveil, une serre partagée. Ces bâtiments s’insèrent dans leur environnement par une typologie d’architecture de terrasses qui permet à la fois un élan vertical, à l’échelle de l’ensemble urbain, côté voie communale et de conserver une petite hauteur face aux maisons individuelles côté rue.

Il s’agit de réaliser une unité urbaine et paysagère forte qui tisse un lien entre les différents bâtiments du site et ceux du quartier. Créer cette cohésion à l’échelle du site, en laissant ce dernier s’intégrer dans la ville et la ville s’ouvrir vers lui.