En dépit de l’épaisseur des immeubles, chaque appartement est traversant ou à double orientation, ce qui permet à la fois un double ensoleillement, mais aussi un confort de ventilation naturelle et d’inertie journalière.
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Réalisation d’un ensemble immobilier de 200 logements, une résidence pour handicapés, un hôpital de jour, une crèche de 60 berceaux, et commerces

Rue de la Convention, Paris-Habitat refusait l’idée d’un immeuble en forme de barre et demandait la réalisation de 206 logements et un jardin public intérieur. Pour accéder à l’ensemble de ces desiderata, une seule solution s’est présentée : inventer des immeubles à double épaisseur de manière à construire le nombre d’appartements souhaité, dont douze duplex, et de laisser vacant l’espace nécessaire à la verdure. Une fois ce schéma arrêté, il fallait dessiner son alignement de 5 immeubles et penser aux futurs habitants.

En dépit de l’épaisseur des immeubles, chaque appartement est traversant ou à double orientation, ce qui permet à la fois un double ensoleillement (le matin et l’après-midi), mais aussi un confort de ventilation naturelle et d’inertie journalière.

De même, les cages d’escalier, toutes situées sur les côtés, permettent à la lumière naturelle d’entrer. Et tout un jeu de balcons courants, de passerelles entre les blocs, selon les étages, multiplie les possibilités pour les habitants de prendre l’air. L’opération a fait l’objet d’une étude de plan-masse afin d’optimiser son volume à construire et son épannelage en fonction de l’orientation du site, de façon à bénéficier au maximum de l’ensoleillement sans pénaliser l’habitat voisin existant.

Plusieurs plots de bâtiments, de hauteur progressive, sont reliés entre eux par des passerelles. Ce principe génère une cascade d’espaces au cœur même de la forme du bâtiment. Les bâtiments sont organisés en noyaux compacts et concentrent les circulations verticales éclairées naturellement (éviter le « syndrome de la cage d’escalier ») et les gaines techniques communes. Une « bande » périphérique d’une épaisseur allant de 0,60 m à 1,5 m, pouvant ou non être annexé dans le plan, peut donc être un simple balcon, une terrasse, une véranda, un jardin d’hiver, un espace de jeux ou une salle à manger d’été.

Cette épaisseur donne à la façade ce côté « dansant », les épaisseurs vitrées sont alternativement et selon les étages, données à l’un ou à l’autre des appartements.

Au rez-de-chaussée, des patios arborés entre les immeubles viennent se greffer sur le jardin intérieur. On y trouve un programme mixte qui regroupe une résidence pour handicapés avec 20 studios, un hôpital de jour, une crèche de 60 berceaux, des locaux associatifs et une banque solidaire

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Directeurs de projet
Octave Parant
David Cisar

Équipe chantier
Jean Bondel
Patrick Tavernier